ATTENTION A LA MARCHE.

Ronsson, sigried

crédits: fyeahjanuary.tumblr/

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○ turned water into wine

NOM, PRENOM ► Rosson, Sigried. Bien que Rosson soit un nom de famille très connu en Suède, ici aux Etats-Unis, elle est une des seule à le porter. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ► Elle est née le huit décembre mille neuf cent trente eu bord du lac Michigan. ÂGE ► bientôt trente trois ans. ORIGINES, NATIONALITE ► Bien que son nom soit cent pour cent suédois, Sigried n'en reste pas moins une trentenaire américaine. FONCTION ► Sigried est rédactrice au sein de la rubrique politique du journal. STATUT ► Célibataire. TRAITS DE CARACTERE ► Sigried c'est avant tout une fille joviale et posée. Elle est drôle et aime faire rire la galerie. Posée, elle ne prend jamais de décision sur un coup de tête et laisse murir ses idées avant de les proposer. Sigried est une fille solitaire et peu ambitieuse. Elle se contente souvent de ce qu'elle a et ne voit pas l'intérêt de chambouler sa vie de changements. Extrêmement maladroite et malhabile, elle n'arrive pas à garder un objet dans ses mains plus d'une minute et ne cesse de renverser quelque chose. Sid c'est aussi quelqu'un de débrouillard qui a pour crédo : 'A chaque problème, une solution'. En plus d'être patiente elle est également sérieuse. Sérieuse dans son travail comme dans sa vie sentimentale. Pour terminer, Sigried est une fille passive qui a tendance à ne pas se mouiller et à rester de côté lorsque des décisions doivent être prises. POURQUOI THE CHICAGOES ET PAS UN AUTRE MAGAZINE ? ► En fait, Sid a toujours aimé écrire et ne savait pas vraiment ce qui l'attendait en acceptant le poste. Aujourd'hui, elle est vraiment ravis de travailler pour The Chicagoes, d'ailleurs, elle n'imagine pas écrire autre part. GROUPE ► Politic.

○ sparkling through the dark night

001. Elle est allergique à la framboise depuis qu'elle est toute petite. Elle a pris connaissance de son aversion pour les framboises lors d'une soirée il y a de cela six ans. C'était en été et le thème qui avait été retenu était le plaisir. La salle avait été décoré de rouge et le ponch était aux framboises. Évidemment, à peine avait-elle trempé ses lèvres dans le breuvage, que Sigried s'était mise à gonfler, ressemblant plus à une montgolfière qu'à une jeune femme. 002. Petite fille, elle rêvait du prince charmant. Elle n'avait qu'une envie, qu'il l'enlève et l'emmène loin de sa vie. Aujourd'hui Sigried est plus lucide, elle continue à croire en l'amour, même si elle sait bien qu'elle ne le rencontrera jamais. 003. La jolie blonde a peur du noir. Elle ne supporte pas de rester seule, dans une pièce plongée dans l'obscurité. La dernière fois qu'elle a dut affronter les ténèbres, elle a fait une crise de tétanie et s'est retrouvée à l'hôpital. 004. Ses frères sont le seul lien qu'elle a gardé avec sa famille. Depuis qu'elle a décidé de prendre son envole et de quitter le nid à l'âge de vingt-cinq ans, elle n'a plus reparlé à ses parents. Ils ne lui manquent pas tellement, même si parfois elle aimerait les revoir pour les serrer dans ses bras, elle sait que la liberté a un prix. 005. Elle n'est pas très douée. En fait, elle est carrément maladroite. Ses mains fuient comme des robinets ouverts. Rien ne reste plus d'une minute dans ses mains. C'est en parti pour ça que Sigried ne veut pas d'enfant. Imaginez la tête du bébé après avoir cogné contre le sol. 006. Sigried ne se déplace qu'à vélo. Elle n'aime pas marcher mais ne supporte pas la voiture. Le vélo s'est avéré être le seul compromis avec son envie de ne pas poser un pieds par terre et celle de ne pas se laisser aller. 007. Catholique, Sigried pratique la religion le plus souvent possible. Elle se rend à la messe chaque dimanche et n'oublie pas de prier pour les plus pauvres de ce monde. 008. Elle n'est pas du genre à mener des actions de quelque nature qu'elles soient. En fait, Sigried est plus du genre à observer de loin et à ne jamais se prononcer. 009. Surnommée 'Sid' par tout son entourage, cela la surprend beaucoup dès qu'on l'appel par son vrai prénom. 010. Drôle, Sid a toujours le mot pour rire. Chaque fois qu'elle en a l'occasion, elle lance une petite blague. Rien de tel pour détendre l'atmosphère selon elle.

○ he made love a crime

PSEUDO/PRENOM ► young apple, mais Alix suffira largement . AVATAR ► January Jones ou la plus belle femme du monde . COMMENTAIRES/DEDICACES ► Merci à mes parents de m'avoir toujours soutenu, merci à ma soeur de ne pas m’avoir tué Le forum arrache sa maman, il est pire qu'orgasmique, je l'aime déjà et je veux tous vous épouser .

Sigried Ronsson a écrit:

Dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu'on veut. Parfois, quelques chanceux arrivent à atteindre le but qu'ils s'étaient fixés. Seulement, pour la plus part d'entre nous, rien ne se passe comme prévu. Alors, on vit notre vie au jour le jour, tentant chaque fois que notre pied touche le sol, de rendre notre passage sur Terre plus doux et moins difficile à vivre. J'ai vraiment du mal à croire que ma mère soit morte. C'est vrai, il y a à peine trois heures, nous riions aux éclats en nous empiffrant de muffins. En plus d'être injuste, la vie est cruelle, elle n'a de cesse de vous arracher les gens auxquels vous tenez le plus. Sans prévenir, la mort surgit et vous retire votre oxygène. Elle vous prive d'une chose qui vous était vitale pour vivre. Jamais plus je ne vivrais de la même façon. Jamais plus je ne sourirais de la même façon. Tout bien réfléchis, jamais plus je ne serais la même. Alors, pendant que j'écris ces dernières lignes, je sens mon cœur ralentir, mes ennuis disparaître. Une dernière gorgée d'air pur et je m'en vais. A la prochaine !

ECRITS DE SIGRIED RONSSON - JUIN 1945

Jetant son carnet sur son petit bureau en bois, Sid s'allongea sur son lit et se mit à scruter le plafond. Il était blanc, simplement blanc. Dans toute cette blancheur éclatant, Sigried trouvait des imperfections, des recoins où la peinture commençait à manquer. Perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas son crétin de frère entrer. et bien alors, on fait la grasse matinée ? sors de ma chambre. Je ne t'ai jamais permis d'entrer, donc tu sors ! oh ça va hein ! c'est pas comme ci je t'avais derrangé.. Gabriel, sors d'ici tout de suite ou j'appelle maman ! c'est ça, appel la. De toute façon, chaque fois que tu as un problème tu appelles les parents ! Agacé, Gabriel sortit de sa chambre en claquant la porte. Il n'avait pas tord cela dit. A chaque obstacle, Sid faisait appel à ses parents. En y réfléchissant, elle n'avait jamais résolu quelque chose toute seule. Qu'il s'agisse d'un problème de mathématiques ou d'une personne qui l'avait embêté, Sigried se rendit compte qu'elle dépendait entièrement de ses parents. S'emparant de son carnet, elle retourna s'asseoir sur son lit et se mit à tourner les pages du dit carnet. C'est alors qu'elle retomba sur un texte qu'elle avait écrit sept ans auparavant, alors qu'elle était âgée de dix-huit ans. A la fin de sa lecture, Sigried attrapa une valise, fourra ses affaires à l'intérieur et descendit les escaliers. Elle passa devant les tapisseries, les armureries de la famille. Toute cette luxure lui avait donné envie de vomir. S'approchant de ses parents, c'est d'une voix étonnamment assurée qu'elle s'adressa à eux. papa, maman, j'ai pris une décision importante. Je m'en vais. Je n'en peux plus d'être ici, j'étouffe. Je préfère partir et voler de mes propres ailes. Je vais à Chicago, vous allez me manquer, mais je vous en supplie, n'essayez pas de me faire changer d'avis. Enlaçant d'abord sa mère, elle huma une dernière fois son délicat parfum. Déposant un baiser sur le joue gauche de son père, Sid prit sa valise et tourna les talons, laissant ses parents dans un état de choc. Elle savait qu'elle ne devait pas les laisser parler. S'ils avaient eut la parole, Sigried n'aurait pas eu le courage d'aller jusqu'au bout de sa démarche. Refermant la porte d'entrée, elle déposa ses clefs sous le paillasson. Elle ne savais pas où aller, grimpant dans son auto, elle se mit à rouler jusqu'à Chicago. Là-bas, elle s'installa dans un petit appartement. Elle put payer son loyer trois mois durant, mais l'argent qu'elle avait en poche ne suffit pas à combler ses besoins. Très vite, elle prit la décision d'aller travailler, chose qu'elle n'avait jamais faite auparavant.

aujourd'hui.

Sid, trois hamburgers pour la douze ! S'emparant des assiettes, elle se dirigea vers la table douze en souriant. Devenue serveuse, sa vie se résumait désormais à servir des hamburgers et des cafés dans un snack. Bien qu'elle eut put trouver mieux, Sigried aimait ce qu'elle était devenue. Aujourd'hui, elle payait elle-même son loyer et sa nourriture. Retournant au comptoir pour servir quelques cafés, c'est à cet instant qu'elle le vit entrer. Il avait cette air mystérieux qui l'avait immédiatement intrigué. Sa façon de marcher et de tortiller ses fesses dans sa paire de jeans moulant l'avait fait fondre. Au fond, Sid avait toujours cru au coup de foudre et au prince charmant. Seulement, lorsque l'on né dans une famille bourgeoise, il est quelque peu compliquer de clamer haut et fort que vous vous marierez avec l'homme dont vous êtes tombé amoureuse et pas avec le Lord Machintruc qui est un des meilleurs partie de la ville. Les mains moites, elle s'approcha de lui et prit sa commande. Croisant sa collègue Patsy, elle lui fit signe de la suivre dans les vestiaires. Sid, qu'es-ce qui se passe... ooh, je connais ce regard, toi t'es amoureuse ! mais non, ne raconte pas de bêtises. Mais, t'as vu ce canon à la huit ? Que Dieu me pardonne, mais j'aimerais bien le mettre dans mon lit celui-là. Pouffant de rire, Patsy et Sigried retournèrent en salle. Sid était hypnotisée par cet homme. Chaque fois qu'elle posait son regard sur lui, elle ne pouvait plus bouger et restait statique, les yeux dans le vague, la bouche grande ouverte. Elle n'osa même pas lui parler et se contenta de hocher la tête lorsqu'elle dut prendre sa commande. Il avait l'air tellement à part, différent de tous les hommes qu'elle avait croisé. Viril et délicat, ce mystérieux client avait piqué au vif la curiosité de Sigried.

Il devint rapidement un habitué des lieux. En fait, il venait tous les midis à la même heure, s'asseyait à la même table et commandait le même repas, un hamburger frites, un soda au cola et une part de tarte aux myrtilles. Sid était devenue sa serveuse attitrée. Chaque fois qu'il posait un pied sur le sol du snack, il la regardait, lui souriait et elle ordonnait au chef de lui préparer le plus vite possible un hamburger frite. Et puis, lorsque Sid fut recrutée pour travailler au magazine The Chicagoes, elle se rendit compte qu'à part sa passion pour les aliments saturés de graisse, elle ne connaissait rien de lui. C'est pourquoi, lors de son dernier jour de travail, elle posa son plateau et s'installa en face de lui. bonjour. Surpris, il le va la tête de ses frites et esquissa un sourire. que me vaut cette honneur ? et bien vous venez ici tous les midis, vous vous installez à la même table, commandez le même repas et ce depuis plus de trois ans et je me rends compte que je ne connais même pas votre prénom. Conrad. qui ? Conrad, je m'appelle Conrad. ah d'accord. Sigried, enchantée de vous rencontrer. Saisissant la main qu'elle lui tendait, il la secoua énergiquement avant la reposer délicatement sur la table. Au fur et à mesure qu'ils discutaient, Sid s’apercevait qu'ils avaient plus de point commun qu'elle n'avait pu l'imaginer. A la fin de ses quatre heures de discutions, ils échangèrent un baiser. Troublée, Sigried rentra chez elle et fila directement au lit. Une semaine plus tard, elle prenait son poste au magazine et faisait la connaissance de Conrad, Conrad Wilkes, le mec qui l'avait embrassé et qui n'avait plus donné signe de vie.

Sigried Ronsson a écrit:

Finalement, la vie n'est faite que de rebondissements. On est jamais sur de ce qui va nous arriver et je dois avouer que ce n'est pas plus mal. Si j'avais su tout ce qui allait se passer, jamais je n'aurais pu vivre 'normalement', je n'aurais sans doute pas profiter de chaque instant de la vie en me disant qu'il s'agissait peut-être du dernier. Je n'ai jamais su définir le mot 'vivre', maintenant que j'ai les idées claires, j'ai ma propre définition de ce mot. En fin de compte, vivre, c'est profiter de la vie en sou foutant éperdument du lendemain, vivre c'est avant tout se faire plaisir et emmerder les gens qui vous disent le contraire.

ECRITS DE SIGRIED RONSSON - JANVIER 1963